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Le jeûne intermittent

LE JEÛNE INTERMITTENT

Après les régimes hyper-protéinés et pauvres en glucides, la mode est au jeûne intermittent ! 

Même si ce n’est que le « régime » tendance du moment, j’y vois une excellente occasion de réfléchir à nos habitudes alimentaires. Et pour une fois, on ne va pas parler d’un aliment en particulier qui serait bon ou mauvais, mais de la manière dont nous mangeons. 

Dans cet article, nous allons donc nous intéresser aux clés de réussite du jeûne intermittent, aux résultats scientifiques qui appuient cette pratique ainsi qu’aux risques qui en découlent. 

Le corps humain a évolué de telle sorte à pouvoir faire face à des périodes de disette. L’abondance et d’hyper-disponibilité de la nourriture est très récente et n’a pas encore modifié nos aptitudes. 

La pratique du jeûne qu’elle soit volontaire ou non n’est ainsi pas nouvelle. On jeûne aujourd’hui pour perdre du poids, pour prendre soin de sa santé ou parfois comme mode de vie. L’objectif du jeûne n’est ainsi pas uniquement esthétique car on le pratique aussi pour des raisons spirituelles et religieuses.

Mais ne soyons pas dupes, la plupart de celles et ceux qui choisissent le jeûne intermittent le font pour ses promesses liées à la perte de poids.

Avec le jeûne, il est plus facile de restreindre fortement les calories quelques jours par semaine ou de limiter l’alimentation à une « fenêtre alimentaire » réduite chaque jour, plutôt que de chercher à réduire modérément les calories à chaque repas dans le cadre d’un régime ordinaire.

Dans ce sens, le jeûne intermittent n’est qu’une nouvelle forme de régime où l’on cherche à contrôler son poids…

Comment pratiquer le jeûne intermittent ?

Pour commencer, il faut savoir qu’il existe plusieurs manières de suivre un jeûne intermittent. Elles consistent le plus souvent à partager une journée ou une semaine en périodes de restriction et en périodes d’alimentation ordinaires selon un protocole particulier. 

En l’occurrence, je veux vous parler des trois protocoles les plus populaires:

  • 16/8

Vous prenez vos repas sur une période de 8 heures et vous jeûnez pendant les 16 heures qui suivent.

  • 5/2

Vous mangez normalement durant 5 jours et vous jeûnez pendant 2 jours avec un apport restreint à environ 500-600 kcal par jour pendant ces deux jours. 

  • Eat-Stop-Eat

À la différence du protocole « 5/2 », vous jeûnez complètement 1 ou 2 jours par semaine.

Les bienfaits du jeûne

Les bienfaits du jeûne intermittent proviennent des périodes de restrictions alimentaires qui initient des modifications au niveau moléculaire. 

Le jeûne active l’autophagie. Il s’agit du processus de nettoyage et de recyclage des cellules qui permet de retarder le vieillissement cellulaire. Pour l’anecdote, la découverte de ce mécanisme a été récompensée par le prix Nobel de médecine en 2016 (lien).

Le jeûne augmente significativement la production de l’hormone de croissance (lien), ce qui favorise la croissance musculaire, la régulation de certaines fonctions métaboliques dont l’oxydation des graisses (lien).

Le fait de supprimer certains repas diminue l’apport énergétique sur la journée, ce qui favorise la perte de poids. Néanmoins on a tendance à augmenter la prise alimentaire lors des repas qui précèdent et qui suivent la période de jeûne. Au final, l’apport calorique global n’est généralement pas beaucoup plus faible qu’en temps normal.

Les dangers du jeûne intermittent

Les recherches sur le jeûne intermittent sont encore limitées. Mais tous les spécialistes s’accordent sur le fait que le jeûne intermittent est réservé aux adultes qui ne souffrent pas de troubles du comportement alimentaire (à noter que le jeûne peut favoriser l’apparition de troubles).

Les enfants ont besoin d’apports réguliers et d’une alimentation suffisamment riche pour assurer leur croissance. Le jeûne est tout à fait déconseillé pour les enfants. Si votre enfant est en surpoids, consultez votre pédiatre avant de prendre des mesures qui pourraient lui nuire.

Par ailleurs, il semblerait que le jeûne intermittent ne soit pas aussi bénéfique pour les femmes que pour les hommes, notamment en ce qui concerne la sensibilité à l’insuline. Par ailleurs des périodes prolongées de jeûne pourraient affecter la fertilité féminine, de même qu’un apport calorique insuffisant.

De manière générale, les femmes doivent rester attentives à la réaction de leur corps pendant et après le jeûne. De plus, le jeûne devrait être évité quand on essaie de tomber enceinte, quand on est enceinte et quand on allaite. Le cas échéant, parlez en absolument avec votre gynécologue.

Dernier point et non des moindres, le jeûne permet de réduire la prise alimentaire mais il n’explique pas comment manger de manière à apporter les nutriments nécessaires à votre organisme. Si bien que les bienfaits attendus du jeûne peuvent être annulés par de mauvais choix alimentaires.

En conclusion

Il est vrai que le jeûne intermittent ne conviendra pas à tout le monde. Mais si vous êtes en bonne santé, il n’y a aucun danger à observer des périodes intermittentes de jeûne car l’organisme se remet très bien d’une brève période de restriction alimentaire.

Rappelez-vous que le jeûne intermittent ne remplace pas une alimentation saine et équilibrée!  

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